Comment payer les frais de notaire sans apport ?

En principe, l’achat et la vente d’un bien immobilier est un contrat entre un vendeur et un acquéreur. Un acte d’authentification notarié ou une exécution sous seing privé sont deux méthodes de vérification acceptables. Les transactions immobilières ne vont pas à l’encontre de ce principe. Par conséquent, il est recommandé de consulter un notaire public lors de l’achat d’un bien immobilier via un acte notarié. Lorsqu’un notaire est appelé, ses honoraires s’ajoutent à ce que le client a déjà payé pour la notarisation. Ils apparaissent pour augmenter la valeur de l’actif. Les acheteurs peuvent être rebutés par les frais de notaire, mais cela sert un objectif nécessaire. 

En effet, le travail du notaire pour assurer l’intégrité de la transaction est ce qui donne aux acheteurs et aux vendeurs la tranquillité d’esprit quant aux aspects juridiques des transactions immobilières. Dans le cas d’un achat immobilier, les frais de notaire s’élèveront entre 7 et 8% de la valeur totale du bien s’il est ancien. Les nouveaux logements jamais habités, tels que ceux vendus peu de temps après la construction, sont soumis à un ensemble de règles distinct. Cela a été rendu possible par le fait que les dépenses liées à la construction sont éligibles à un crédit d’impôt. Dans ce cas précis, les frais de notaire s’élèvent entre 2% et 3% du prix de vente.

Qui prend en charge les frais de notaire ?

La méthode conventionnelle de prise en charge des frais de notaire par apport personnel est utilisée. Outre le poids de l’apport personnel (souvent environ 10% de la valeur du bien hypothéqué), un justificatif supplémentaire permettant à la banque d’approuver la demande de prêt est le montant de l’apport personnel. Dans la plupart des cas, il s’agit du montant qui sera payé en frais de notaire, qui vont de 2% à 3% pour une maison neuve (ou VEFA) à 6% à 8% pour une maison ancienne (et comprennent les taxes et droits de l’état dû, ainsi que les frais et le salaire du notaire). On peut économiser sur les intérêts tout au long de la vie d’un prêt hypothécaire en payant de sa poche les frais de notaire, plutôt qu’en contractant un emprunt, les intérêts étant calculés sur le solde impayé.

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Payer une représentation juridique avec un prêt bancaire traditionnel

Personne n’est obligé de payer ses frais de notaire de sa propre poche. Cela peut même ne pas être pertinent en période de taux d’intérêt très bas. Les jeunes primo-accédants en CDI financièrement stables ne devraient pas avoir de mal à obtenir un crédit immobilier couvrant 110% du prix d’achat, soit le prix de la maison plus les frais liés à la conclusion de l’affaire (y compris les frais de notaire et toutes autres garanties ). La banque prendra en considération plusieurs facteurs avant d’approuver un prêt à 110 % pour couvrir vos frais de notaire, notamment votre âge (les personnes de plus de 40 ans sont plus susceptibles d’avoir des difficultés à obtenir ce type de financement), la sécurité de votre emploi (que vous avoir ou non un CDI), la solidité de votre profil financier (pas de crédit à la consommation, comptes sains, etc.), et votre capacité à vous endetter (qui ne doit pas dépasser 33% de vos revenus fixes).

Payer les frais juridiques avec un prêt d’aide

Il est utile de savoir que les banques peuvent prendre en compte les prêts garantis par le gouvernement (appelés « prêts d’assistance ») lorsqu’elles déterminent votre capacité à rembourser un prêt (et, par extension, comment elles caractérisent votre profil financier, un facteur critique dans l’offre de prêt qu’elles vous faire). La banque peut prendre en compte le PTZ (prêt à taux zéro), le PEL (prêt épargne logement), le PAL (prêt action logement) ou le PAS (prêt à l’accession sociale). Mais seuls le CEL et le PEL peuvent servir à régler directement vos frais de notaire (tous les autres prêts bonifiés doivent servir à l’achat du bien lui-même). Lors du montage de votre montage financier, vous pouvez tout à fait utiliser à la fois un prêt bonifié et un prêt bancaire classique.