La bière, qui a été brassée pour la première fois en -6000 avant J.-C., est la deuxième boisson la plus consommée dans le monde, après l’eau minérale. L’une des plus anciennes boissons alcoolisées du monde, elle est produite en faisant fermenter de l’orge avec du houblon. Elle est chargée de sélénium antioxydant et d’autres minéraux utilisés dans le métabolisme du sucre. Les levures qu’elle contient renforcent sa teneur en vitamine B, notamment en vitamine B9. Mais en dehors de ses qualités festives et rafraîchissantes, cette boisson a aussi des vertus thérapeutiques variées et peu connues. Pourtant, une consommation excessive a toujours des effets négatifs sur la santé.
Les bienfaits cachés de la bière
La bière aide à mieux dormir. Certains chercheurs ont émis l’hypothèse que le houblon possède des propriétés sédatives en raison de la présence de lupuline dans cette boisson. Il a été démontré que la lupuline a des effets calmants et antidépresseurs, qui favorisent le sommeil. La bière contient également de l’acide nicotinique et du lactoflavin, tous deux connus pour favoriser l’endormissement. La bière a notamment pour effet d’aider à évacuer les toxines de l’organisme. L’effet du houblon sur les reins n’est pas encore admis par la science, mais l’apport de liquide améliore les performances des reins. Les bières sombres en particuliers contiennent également une grande quantité de fibres, qui ont un rôle important dans le transit intestinal. On s’attend donc à ce que la bière ait un effet diurétique puissant, qui est renforcé par le fait qu’elle contient beaucoup d’eau, ce qui dilue son efficacité.
Parmi les différentes marques et types de bières qui existent de nos jours au marché, Becks et Heineken sont les marques les plus populaires alors qu’elles sont différentes l’une de l’autre. La question se pose toujours, quelle est la meilleure bière? La réponse à cette question est disponible sur: https://www.assaut-stromain.fr/becks-et-heineken-quelle-difference/
L’éthanol contenu dans les boissons alcoolisées ferait baisser le « mauvais cholestérol », conférant à la bière des vertus cardiovasculaires. Par ailleurs, de nombreuses études ont permis de vérifier qu’une consommation modérée d’alcool pouvait être bonne pour la santé, parce qu’elle permet d’augmenter la teneur du » bon » cholestérol HDL dans le sang. C’est ce dernier qui nous aide à éviter le blocage des artères. La bière peut également avoir un effet sur le diabète de type 2, parfois appelé diabète » gras « , qui augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Quels sont les autres avantages de la bière ? L’os bénéficierait de sa présence. La silice et les phytoestrogènes qu’elle contient aideraient le tissu osseux à se développer et à se renforcer. Ainsi, des affections comme l’ostéoporose pourraient être évitées. En effet, la silice contenue dans la bière favoriserait la fixation du calcium et la prévention de la perte minérale osseuse en raison de sa forte teneur en silice.
Conséquences de la consommation régulière de bière
Malgré tous ces avantages, une consommation excessive n’est toutefois jamais saine. De nombreuses tumeurs malignes, y compris celles du tube digestif (bouche, œsophage, estomac, colorectal, etc.) et du sein, peuvent être plus susceptibles de se développer en conséquence, et la prévalence des maladies cardiovasculaires peut également augmenter. existent comme contributeurs majeurs à la cirrhose. Des chercheurs de l’Université McGill et de l’Université de Montréal ont constaté que les hommes qui boivent régulièrement de la bière ou de l’alcool fort courent un risque plus élevé de développer six types de cancer différents.
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Les chercheurs de McGill et de l’Université de Montréal ont établi une corrélation entre la consommation régulière de bière et d’alcool fort et un risque accru de développer un cancer. L’enquête a porté sur 3 600 hommes, âgés de 35 à 70 ans. Les chercheurs y montrent que les buveurs réguliers de boissons alcoolisées avaient un risque plus élevé de développer six formes différentes de cancer par rapport aux hommes qui boivent moins souvent ou pas du tout.
Ainsi, les hommes qui se trouvent dans la catégorie des grands consommateurs d’alcool augmentent par sept leur risque de développer un cancer de l’œsophage, ont 80 % plus de risques de développer un cancer du côlon et augmentent de 50 % leur risque d’avoir un cancer du poumon. En outre, plus le consommateur est régulier depuis longtemps, plus le risque est élevé. Les chercheurs n’ont pas trouvé d’association entre la consommation de vin et l’augmentation du risque de cancer, mais ont trouvé un lien entre la consommation de bière et d’alcool. De nombreuses études ont montré les avantages pour la santé d’une consommation modérée d’alcool (pas plus d’un ou deux verres par jour), notamment en ce qui concerne la réduction du risque de problèmes cardiovasculaires. Il y a maintenant des raisons de croire que même une consommation modérée de bière ou d’alcool peut être nocive, selon les résultats de cette étude. C’est ce qu’a déclaré le Dr Daniel Pokrovski, psychiatre et toxicologue russe, dans une interview publiée dans Vechernyaya Moskva. Le cobalt, un métal cardiotoxique, entre dans la composition de nombreux ingrédients aromatiques qui confèrent aux boissons alcoolisées leurs caractéristiques uniques. L’expert qui a recommandé l’interdiction de la bière en raison des dommages qu’elle cause à la santé a déclaré : « L’alcool est le composant le moins mauvais de la bière. »