Quelle est la résistance du bois ?

Avec tant d’options sur le marché, il peut être difficile de choisir les matériaux de construction à utiliser pour votre projet. Mais n’ayez crainte ! Ce guide rapide vous dira tout ce qu’il faut savoir sur le bois, l’acier et le béton, trois des matériaux de construction les plus populaires.

Le bois est populaire parmi les constructeurs car il a des dizaines d’utilisations et peut être adapté à presque tous les projets. Le présent texte se penche sur les raisons de la popularité du bois en examinant ses nombreux avantages en tant que matériau de construction.

Les propriétés mécaniques du bois

Chaque espèce de bois possède ses propres caractéristiques uniques, de sorte que leurs propriétés sont similaires mais pas identiques. En fait, il n’existe pas deux pièces de bois exactement identiques, chacune présentant des imperfections naturelles. Pour tout projet en bois, faites appel à une entreprise de construction.

En outre, la résistance du bois varie en fonction d’aspects tels que sa densité et son taux d’humidité. Par ailleurs, les produits tels que le bois lamellé-collé, le bois composite et le bois d’ingénierie structurelle présentent généralement des propriétés différentes (et sont souvent plus performants) que le bois coupé traditionnel.

Résistance du bois face aux différents efforts

La résistance d’un matériau ne peut être déterminée qu’en le soumettant à différents types de tests de résistance. Cela nous permet d’observer sa réaction aux différents obstacles qu’il peut rencontrer au cours de sa vie utile.

Résistance à l’effet de flexion

La résistance à la flexion en ingénierie est déterminée par la quantité de force de compression ou de traction qui peut être appliquée à une zone qui n’est pas le corps principal de l’article.

Le bois de construction le plus léger a une résistance de 11,8 mégaPascals (MPa), tandis que le bois le plus solide et le plus dense peut atteindre 35 MPa.

Résistance à l’effet du cisaillement longitudinal

Il est essentiel de prendre en compte la section transversale de la pièce testée lors du calcul de la résistance au cisaillement du bois, car cela influencera les résultats. Par exemple, une solive en bois préfabriquée verra sa résistance au cisaillement réduite si elle est percée pour permettre le passage de câbles.

Les performances du bois dans les essais de cisaillement dépendent de divers facteurs, mais peuvent aller de 1,5 MPa (bois de construction léger) à 3,65 MPa (bois de construction technique).

Résistance à l’effet de compression

Les cellules du bois sont toutes orientées dans le sens de la longueur. Cela signifie que les essais de compression sur le bois donneront des résultats différents selon qu’ils sont effectués parallèlement ou perpendiculairement au grain.

Si l’on compare la structure interne du bois à de petits tubes soudés dans le sens du grain, on constate que le bois est très résistant à la compression parallèle au grain. La compression appliquée perpendiculairement au grain est beaucoup moins efficace.

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Résistance à l’effet de traction

Les résultats des essais de traction effectués sur le bois seront nettement plus forts s’ils sont effectués parallèlement au grain, plutôt que perpendiculairement.

Si le test est effectué dans le sens du fil du bois, le bois présentera une résistance à la traction beaucoup plus élevée. Il est toutefois important de se rappeler que les nœuds dans le bois réduisent la résistance à la traction.

Résistance du bois à la fatigue

Le type de fatigue dont il est question ici n’est pas simplement une sensation de fatigue après un effort, mais la capacité d’un matériau à résister aux forces qui sont appliquées selon un modèle.

Lorsqu’un matériau de construction est soumis à des charges supplémentaires dues au vent ou aux tremblements de terre, il doit être capable de résister à la fatigue. Le bois est particulièrement efficace à cet égard. De nombreuses maisons au Québec sont conçues en bois pour cette raison, même si le climat peut être difficile.

Résistance du bois à la chaleur

Bien que cela ne soit pas aussi connu, le bois est un excellent conducteur de chaleur. En d’autres termes, il ne laisse pas la chaleur s’échapper facilement. Même sous la forte pression d’un feu, le bois ne s’affaiblit que de 10 à 15 %.

Retarder le passage de la chaleur est utile, mais un matériau isolant finira par laisser passer la chaleur. La meilleure solution consiste à placer une barrière réfléchissante et une lame d’air entre cette barrière et la source de chaleur. Cela peut se faire en plaçant une fine plaque d’aluminium à côté du bois.